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La co-construction : le moyen le plus économique de profiter d’un projet immobilier neuf

projet immobilier neuf

L’immobilier neuf incarne souvent un idéal : logements modernes, conformes aux normes, garanties légales, fraîcheur du bâti, etc. Pourtant, pour de nombreux acheteurs, ce rêve se heurte à des obstacles : prix trop élevés, marges de promoteurs lourdes, manque de transparence, contraintes de financement. Face à ces freins, un modèle alternatif gagne en visibilité : la co-construction immobilière. Elle permet de réduire significativement les coûts et d’imaginer un programme immobilier plus sur mesure. Ce modèle, lorsqu’il est bien structuré, peut rendre le neuf beaucoup plus accessible, tout en diminuant les coûts. Dans le contexte sénégalais (et plus largement africain), certaines plateformes émergent pour structurer cette démarche. Dans cet article, découvrez pourquoi la co-construction est une stratégie intéressante, ses avantages, ses contraintes, et comment JIWALL peut accompagner un tel projet.

Comprendre la co-construction collective

Ici, la “co-construction” ne signifie pas simplement une participation symbolique au choix des plans — c’est un investissement collectif, un projet partagé où plusieurs personnes unissent leurs capitaux pour construire un immeuble neuf. Chaque participant devient propriétaire ou usufruitier d’un lot, selon la structure adoptée.

Autrement dit :

On ne parle pas “d’habitat participatif” au sens architectural (où les habitants participent à concevoir les logements), mais d’un montage financier collaboratif : les investisseurs (souvent futurs occupants) sont parties prenantes du financement, de la structure, et souvent de la gouvernance du projet.

Ce modèle recoupe des notions proches comme le co-investissement immobilier (mise en commun de capitaux pour acquérir un bien) ou le crowdfunding immobilier, mais avec une dimension nouvelle : ici, le bien n’existe pas encore, il sera construit pour les participants.

On peut voir ce type de projet comme une forme de programme immobilier neuf cofinancé.

Pour que le projet soit viable, il faut souvent :

  • Regrouper des participants solvables — des personnes motivées, disposant d’un apport, prêtes à s’engager.
  • Acquérir un terrain — souvent par un apport collectif ou par un porteur de foncier qui participe au montage.
  • Créer une structure juridique (ex : SCI, société de projet, coopérative) pour gérer l’opération.
  • Établir un plan financier clair avec les coûts (études, viabilisation, construction, frais divers) et une répartition précise entre les participants.
  • Mettre en concurrence les prestataires pour avoir les meilleurs tarifs.
  • Piloter le chantier, contrôler les coûts, assurer la qualité.
  • Livrer les logements aux participants ou répartir les rendements selon le modèle choisi.

Certains agissent comme des intermédiaires facilitant le montage, la sélection des participants, la gestion et le suivi. C’est dans ce contexte que JIWALL se positionne, en introduisant la notion de “crowdbuilding” (financement collaboratif de la construction). Ses projets immobiliers reposent sur ce modèle de co-construction, permettant à un plus large public d’accéder à des opportunités de retours sur investissement  auparavant réservés qu’aux plus nantis et aux promoteurs classiques.

Les leviers d’économie : pourquoi ce modèle réduit le coût

Pourquoi ce modèle peut générer des gains significatifs par rapport à un achat classique dans un programme immobilier :

Dans un projet immobilier classique, le promoteur prend une marge (que ce soit pour couvrir ses risques, ses frais de commercialisation, sa rémunération, etc.). Dans un montage participatif, cette marge est fortement réduite — car les “promoteurs” sont les participants eux-mêmes, ou suivent un modèle de rémunération transparente. Cela élimine de nombreux intermédiaires.

Ainsi, ce qui différencie souvent un prix “sur plan” d’un prix “co-construit” est justement l’absence ou la réduction de cette marge de promoteur.

Quand plusieurs logements sont conçus dans un même immeuble :

  • Le coût du terrain est partagé entre tous, ce qui réduit l’impact du foncier par lot.
  • Les études techniques (géotechniques, topographiques, fondations) servent l’ensemble du projet, réduisant le coût unitaire.
  • Les achats de matériaux, la négociation de lots d’achats pour plusieurs appartements, la centralisation des commandes, tout cela permet de négocier de meilleurs tarifs.
  • Les coûts de structure (escaliers, fondations, réseaux communs) sont amortis sur l’ensemble des logements.

Ces économies d’échelle sont très difficiles à obtenir quand un particulier achète seul un logement. En co-construction, on réplique l’approche “immeuble complet”, mais en partageant le coût entre tous les participants.

Une caractéristique importante : le budget est orienté vers les priorités des investisseurs (isolation, finitions, chauffage, efficacité énergétique). On échappe aux choix coûteux imposés par un promoteur qui veut maximiser la marge en imposant des options qui “vendent bien”.

Ce contrôle du budget rend possible d’éliminer les dépenses superflues, de négocier les options à l’échelle collective, et de faire des choix rationnels en coût vs. valeur ajoutée.

Un projet où plusieurs investisseurs sont déjà engagés, avec des apports confirmés, un foncier sécurisé, une étude validée, est moins risqué aux yeux des banques. Le risque de défaut d’un seul participant est mieux amorti.

Cela peut faciliter l’obtention de prêts ou de cofinancements, réduisant les coûts de financement.

Un appartement neuf, il bénéficie des garanties légales (garantie décennale, parfait achèvement, etc.). Il répond aux normes modernes, ce qui limite les coûts de maintenance. Les participants peuvent donc profiter d’un actif plus durable à un coût initial plus bas.

Le déroulé opérationnel d’un projet co-construit : étapes et responsabilités

Voici un processus type, enrichi de conseils pratiques et des points de vigilance à chaque étape :

Un projet de co-construction suit une logique claire, à la fois simple dans son principe et exigeante dans sa mise en œuvre.

Tout commence par l’étude du projet. Le terrain est au cœur du projet : il doit être constructible, bien situé, et financièrement accessible. Une équipe technique (architecte, ingénieur, bureau d’études) évalue sa viabilité : contraintes du sol, accès, raccordement, conformité au plan d’urbanisme. C’est sur cette base que le programme du projet est déterminé  — nombre d’étages, typologie des logements, superficie moyenne, espaces communs.

Vient ensuite la formation d’un groupe de participants : un ensemble d’investisseurs partageant la même ambition — devenir propriétaires d’un bien neuf à moindre coût. Cette étape de constitution est essentielle : elle assure la sécurité juridique et financière du projet. Certains projets naissent autour d’un réseau existant (collègues, amis, membres d’une diaspora), d’autres sont constitués par des intermédiaires spécialisés qui rapprochent des profils compatibles.

À ce stade, les participants peuvent encore intervenir dans les grandes orientations du futur programme immobilier : taille des appartements, niveau de finition, choix énergétiques. Ce dialogue encadré permet de concilier les souhaits individuels et la faisabilité économique.

Une fois les grandes lignes validées, on passe à la phase financière et juridique. Le groupe crée une structure (souvent une société civile immobilière ou une société de projet) qui détiendra le terrain et gérera les flux financiers. Chaque participant devient associé à hauteur de son investissement. Le plan de financement est détaillé : coût du foncier, budget de construction, honoraires techniques, frais annexes, provisions pour imprévus. Tout est défini à l’avance, dans une logique de transparence.

Vient ensuite le choix des prestataires : l’entreprise de construction, les artisans, les fournisseurs de matériaux. Les devis sont comparés, les négociations menées, et les contrats signés avec des garanties strictes de qualité et de délai.

Pendant la phase de construction, le groupe reste informé de l’avancement grâce à des comptes rendus réguliers. Les décisions majeures sont prises collectivement, souvent avec l’appui d’un maître d’œuvre ou d’un coordinateur de projet. Cette implication, sans être technique, donne un sentiment d’appropriation unique : chaque futur propriétaire voit concrètement la naissance de son patrimoine.

Enfin, lors de la livraison, les appartements sont attribués selon la répartition définie en amont. Les titres de propriété sont enregistrés, les garanties constructeur entrent en vigueur, et le groupe peut soit occuper les logements, soit les mettre en location. À ce stade, la co-construction se transforme en copropriété classique — mais née d’une aventure collective.

Cette méthode demande rigueur, patience et confiance. Mais elle permet à des particuliers d’accéder à la propriété dans des conditions proches de celles d’un promoteur, avec un contrôle accru sur chaque étape du projet.

Les avantages concrets d’un modèle collectif

La co-construction offre des avantages tangibles pour les participants, bien au-delà de la simple économie réalisée.

D’abord, elle permet une réduction réelle du coût d’acquisition, souvent comprise entre 20 et 40 % selon la taille du projet et le niveau d’implication des participants. Cette économie rend possible l’accès à la propriété pour des catégories de ménages exclues du marché neuf traditionnel.

Elle apporte ensuite un sentiment d’autonomie et de maîtrise : les participants ne subissent plus les décisions d’un promoteur, mais participent aux choix qui donnent forme à leur futur logement. Cela crée un lien fort avec le projet, et une plus grande satisfaction à long terme.

Le modèle favorise également la transparence : tout le monde connaît les coûts réels, les marges éventuelles, les avances de trésorerie. Cette clarté, parfois absente dans la promotion classique, rassure les investisseurs.

Enfin, la co-construction contribue à une valorisation durable du patrimoine. En construisant ensemble, les participants accèdent à des biens de meilleure qualité, à un coût inférieur, tout en partageant les risques et les responsabilités.

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La co-construction immobilière ouvre une nouvelle voie vers l’accession au projet immobilier neuf. Elle repose sur une idée simple mais puissante : ce qui est inaccessible seul devient possible à plusieurs. En mutualisant les moyens, en supprimant les intermédiaires et en gardant la maîtrise du projet, elle permet de bâtir un programme immobilier de qualité à un coût réaliste, tout en redonnant à la propriété une dimension collective et solidaire. Ce modèle, encore jeune, incarne une transformation durable du secteur : celle d’un immobilier plus inclusif, plus transparent et plus humain. Et si la prochaine génération de propriétaires n’achetait plus un bien fini, mais décidait de le construire ensemble ?

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